lundi 8 décembre 2014

Mon beau sapin!

Ce week-end, pour occuper les morveux (si, si, c'est le terme tout à fait adéquat en ce moment!!), on s'est lancés dans la décoration du sapin.

Même si aujourd'hui, on a encore une vieille daube en plastoc dégotée à la Foirfouille ou Gifi, mon rêve secret est de faire trôner un jour un fier Nordmann dans mon salon.
Avec la Miss Boufftout et le jeune Padawan testeur de sabre laser, j'ai trouvé plus prudent, cette année encore, de lutter contre mes pulsions et de redonner sa chance au vieux dégarni.

Voici donc leur oeuvre:



Alors oui, il est bancale et ne ressemble pas à grand chose, mais c'est eux qui l'ont fait, un peu brouillon, un peu fouillis, mais c'est leur première oeuvre commune, donc c'est comme ca qu'il est parfait et c'est comme ça que je l'aime.

Cette période de Noël est vraiment chargée de souvenirs et d'émotions.

Je me souviens qu'enfants, nous avions développé une technique certaine pour travailler au corps nos parents dès la mi-novembre pour commencer les décorations (vaine la technique, pas fous les parents!!).

Et enfin arrivait la date fatidique, celle où on déballait les cartons et où on se jetait sur les guirlandes et les boules pour en mettre le plus possible. Je me rappelle de mon père qui ne nous autorisait pas à poser la guirlande lumineuse. C'était sa responsabilité! Et sous ses airs de ne pas y toucher, je suis sûre maintenant qu'il trépignait autant que nous de l'enguirlander ce sapin.

Puis le réveillon.

Tous les six avec mon frère et ma sœur, mes parents et ma grand mère.

Le pain et le morceau de fromage qu'on déposait pour le Père Noël et ses rennes
Cette manière dont j'ai percé le mystère du grand bonhomme en rouge, tout simplement en faisant semblant de dormir sur le canapé.

Et le matin de Noël...

Le plus dur était certainement d'attendre que tout le monde soit réveillé pour se jeter sur les cadeaux (approximativement, 5h du matin...).
Et une fois tout le monde réuni, alors....

Je me souviens de ces Noël de petite fille qui ont toujours revêtu une importance particulière pour moi. Pas pour les cadeaux, non (enfin pas que...), mais juste par le fait de mettre ses beaux habits, de préparer un repas de fête qui, même s'il n'a pas toujours été un repas de roi, en a toujours eu le goût, et finalement, d'être ensemble.

Puis, avec le temps, des petits nouveaux sont venus se greffer. Les jules, parfois des copains qui se retrouvaient seuls ce soir là et puis, les tout petits. Ceux de ma sœur, et quelques temps après les miens.

Et ca vaut le coup de se donner du mal, pour tout préparer, organiser, savoir trouver ce qui ferait plaisir aux uns et aux autres. Ne serait-ce que pour entendre ces petits rire, les voir amuser l'assemblée et susciter l'émerveillement chez eux quand ils aperçoivent le traîneau du Père Noël dans le ciel (mais si, vous savez bien, ce petit point qui clignote, tout là-haut).

Et puis,

Il y a eu aussi le premier Noël sans ma grand mère.

Il y a aussi eu le premier Noël sans mon papa.

Il manque maintenant quelqu'un à Noël.

Et il n'y a plus de guirlande lumineuse sur le sapin.


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